Description

Pages de la revue "Successo", 14 août 1959. [Deuxième épisode.]
[Résumé]
Paolo di Paolo est une figure importante de la geste pasolinienne. En 1959, pour le compte d’un hebdomadaire, il reçoit avec le poète la commande d’un reportage en texte et images au fil d’une Italie en vacances, devenu La longue route de sable.

A la fin de l'été 1959, Pasolini quitte Vintimille, au volant de sa Fiat Millecento, pour rejoindre la ville de Trieste par la côte adriatique. Il traverse alors des villes et des paysages italiens, en étrange touriste clairvoyant, dévoré par la splendeur et la fragilité des lieux et des hommes, dévoilant au gré des rencontres leur vérité, et la sienne. Sensible à la beauté des lieux, il est avant tout fasciné par le mouvement qui les anime, les êtres qu'ils suscitent. Les eaux fortes de ce journal de voyage sont peuplées d'hommes en situation d'instabilité et de brutale solitude. Les non-dits n'atténuent pas la violence du trait, ils la renforcent. Toute l'Italie des bords de mer nous est révélée tandis que, sur la longue route de sable, il entretient avec lui-même une réflexion sur la vie et la mort. Le texte est enrichi d'un ensemble de textes inédits récemment publiés en Italie.

[Présentation]
Ce voyage fut entrepris pour la revue "Successo" qui publiera le reportage en trois épisodes de juillet à septembre.
Lors d ela seconde semaine de son voyage Pasolini va de Ostia a Naples, puis à Ischia et Capri. Il poursuit ensuite par Vallo Lucano, après avoir parcouru la côte de Sorrento et d'Amalfi, avant de se rendre de Villa San Giovanni à la Sicile.

Plage après plage, Pasolni rencontre des amis intellectuels (Moravia et Fellini à Fregene), des personnalités connues, mais aussi des anonymes des petits villages ( comme à Portopalo où Pasolini décrit «la gente è tutta fuori, ed è la più bella gente d’Italia, razza purissima, elegante, forte e dolce»). Dans cette Italie où le Miracle économique n'est pas encore installé, Pasolini saisit les derniers signes de son rêve d'innocence.

De Ventimille à Palmi jusqu'à la commune sicilienne, Pasolini longe toute la côte orientale avant d'arriver à Trieste. A la Spezia, d'où il part pour San Terenzo puis Lerici, il explique pressentir qu'il va vivre un des plus beaux dimanches de sa vie. A Livourne il décrit «l’enorme lungomare, pieno di ragazzi e marinai, liberi e felici». Au Circeo, ils évoque l'émotion que suscite en lui ce qu'il décrit comme une aventure : «Il cuore mi batte di gioia, di impazienza, di orgasmo. Solo, con la mia millecento e tutto il Sud davanti a me. L’avventura comincia».
La revue du 14 aôut 1959 publie la seconde partie ici partiellement reproduite de  "La lunga strada di sabbia".
La seconde semaine de son voyage, Pasolini se rend de Ostia à Naples, puis à Ischia et Capri. Il poursuit ensuite par Vallo Lucano, après avoir parcouru les côtes de Sorrento et la côte amalfitaine, avant de poursuivre de Villa San Giovanni à la Sicile.

Titre

[La lunga strada di Sabbia. Pasolini]

Titre Alternatif

in Revue "Successo" (1959

Éditeur

Revue "Successo"

Date

11/08/1959

Langue

Source

http://pasolinipuntonet.blogspot.com/2012/09/con-me-stava-in-silenzio-niente-appunti.html

Droits

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