Description

[Extrait]
"Voilà que j’aspire l’air tiède et embaumé de Nice à pleins poumons, voilà la vie et la joie qui accourent à tire-d’aile, et la musique qui m’embrasse, et l’avenir qui me sourit, et je reste à Nice un mois entier à errer dans les bois d’orangers, à me plonger dans la mer, à dormir sur les bruyères des montagnes de Villefranche, à voir, du haut de ce radieux observatoire les navires venir, passer et disparaître silencieusement. C’est ainsi que j’ai passé à Nice les vingt plus beaux jours de ma vie" écrit Hector Berlioz dans ses mémoires.
Au printemps 1831, première halte dans ce qu’il appelle "le quartier des Ponchettes" où il apprend que sa fiancée l’abandonne pour épouser le célèbre facteur de piano Camille Pleyel. C’est à cette époque qu’il écrit son ouverture du roi Lear sur la colline du château, dans la Tour Bellanda, en romantique inspiré par la Méditerranée. "J’ai un appartement délicieux dont les fenêtres donnent sur la mer. Je suis tout accoutumé au continuel râlement des vagues. Le matin, quand j’ouvre ma fenêtre, c’est superbe de voir les crêtes accourir comme la crinière ondoyante d’une troupe de chevaux blancs. Je m’endors au bruit de l’artillerie des ondes, battant en brèche le rocher sur lequel est bâtie ma maison" s’émerveille t-il dans ses mémoires.

Titre

Hector Berlioz, le compositeur qui aimait Nice

Langue

Sujet

Berlioz, Nice

Format

Site

Droits

Non libre de droits