Description

Depuis 1860, la fascination des écrivains pour la Méditerranée ne s’est pas démentie : sur les pentes sublimes, les pins d’Alep et les tamaris regardent la mer, la mer «si belle, si bleue, si calme, si souriante» (Flaubert), ou comme le dit Hugo la «mer illustre et rayonnante, éclairée par l’histoire et par le soleil».
En 1840, Flaubert pique une tête dans la Méditerranée, et plonge dans la modernité : «C’était le soir, au soleil couchant ; il y avait peu de monde, j’avais toute la mer pour moi.»
1840, cette date semble marquer un tournant dans l’évolution des comportements. L’homme occidental fuit la ville, part à la conquête de la nature, redécouvre son corps. Demain, la vie sera ailleurs. Pour l’heure, Sand herborise, Mérimée lézarde au soleil. Bientôt le train va venir longer la côte et attirer des touristes toujours plus nombreux. En attendant, Maupassant en voilier vogue sur la mer infinie.
Vers 1860, les hôtels et les villas fleurissent, les plages sont envahies de princesses russes et de miss convenables ; le littoral est en vogue, la spéculation immobilière bat son plein.

Titre

Voyage sur la côte d’Azur

Titre Alternatif

Récits et témoignages d'écrivains voyageurs au XIXe siècle

Éditeur

Arteaz par Pimientas

Date

06/2004

Langue

Format

224 pages, 14,5 x 22 cm
ISBN : 9782912789389

Droits

Non libre de droits