Description

[Résumé de l'éditeur]
La scène se passe en Sicile dans les années 1850. Giacinta a neuf ans quand elle subit l'agression du jardinier de la famille. Parvenue à l'âge adulte, la jeune femme, qui ne parvient pas à retrouver l'origine de son trouble, cherche à s'affranchir d'une société bourgeoise baignée de morale catholique.
Ce roman est une des plus belles réussites du vérisme italien et sans doute le chef-d'œuvre de Luigi Capuana (1839-1915). En faisant le portrait d'une jeune femme blessée, piégée par son idéal, l'auteur a provoqué bien malgré lui un scandale comparable à celui de Madame Bovary.

MAGAZINE LITTÉRAIRE, n° 458, novembre 2006 : […]
À l'égal d'Emma Bovary, le suicide de Giacinta trouble un ordre, plus par ses prétentions à être heureuse que par sa conduite. Capuana, révélant la genèse de son roman 1, confie comment lors d'une « douce soirée d'octobre » une connaissance lui raconte la triste vie d'une « dame belle et élégante » qu'il lui montre du doigt et comment, dès lors, l'anecdote se transforme en vérité : « il y a des mots qui ne s'inventent pas, mais qui jaillissent seulement du choc de la réalité ». La réalité de Giacinta est proprement scandaleuse, elle est celle d'une jeune femme, blessée, comme Emma, par son idéal.

Titre

Giacinta

Éditeur

Milano : G. Brigola, 1879
traduction de l'italien ( postface par Olivier Favier.), Tours, Farrago, 2006. - 273 p. 19 cm.

Langue

Place

Couverture temporelle

Droits

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