Description

Citations
Anna Maria Ortese, Il mare non bagna Napoli,
Milano, Adelphi edizioni, 1994
Et
Anna Maria Ortese, La mer ne baigne pas Naples, Paris, Gallimard, 1993 Louis Bonalumi (traducteur)

« Uscì sul balcone. Quant’aria, quanto azzurro ! Le case, come coperte da un velo celeste, e giù il vicolo, come un pozzo, con tante formiche che andavabo e venivano... come i suoi parenti... Che facevano? Dove andavano ? Uscivano e rientravano nei buchi, portando grosse briciole di pane, questo facevano, avevano fatto ieri, avrebbero fatto domani, sempre...sempre.Tanti buchi, tante formiche. E intorno, quasi invisibile nella gran luce, il mondo fatto daDio, col vento, il sole, e laggiù il mare pulito, grande... » Op. cit., p. 30

« Elle s’avançait sur le balcon. Tout cet air, tout ce bleu ! Les maisons, comme voilées d’azur, et en bas, la ruelle, comme un puits, avec d’innombrables fourmis qui allaient et venaient... et qui ressemblaient à ses parents... Que faisaient-elles ? où allaient-elles ? Elles sortaient et rentraient dans des trous, en portant de grosses miettes de pain, voilà ce qu’elles faisaient, aujourd’hui comme hier, et demain, et toujours, toujours. Des trous, des trous, des fourmis, des fourmis. Et autour, presque invisible, éblouissant de lumière, le monde que Dieu avait créé, plein de vent, de soleil, avec la mer, là-bas, propre, immense... » Op. cit., p. 30

« Guardava vagamente, coi suoi occhi quasi spenti, un punto del mare, dove si stendeva come una lucertola, di un color verde smorto, la terra di Posillipo » Op. cit., Op. cit., p. 31
« De ses yeux presque morts, elle regardait vaguement un point sur la mer, là où s’étirait, tel un lézard d’un vert éteint, la terre de Pausilippe. » Op. cit., p. 31
« Voltai le spalle e tornai indietro, fino a via Pietro Colletta, nel famoso rione dei Tribunali. Il cielo era di un azzurro chiaro, smagliante come nelle cartoline al platino, e sotto quella luce gli uomini venivano e andavano in modo confuso, in mezzo agli edifici che sorgevano qua e là, senza ordine apparente, come nuvole. All’inizio di Forcella, mi fermai perplessa. C’era un gran movimento, più su, in cima alla stretta via, un ondeggiare di colori, fra cui spiccavano il rosso chiaro e il nero, un ronzare doloroso di voci. Un mercato, pensai, una rissa. » [...] « Erano anni che non scendevo laggiù, e avevo dimenticato che Forcella, con San Biagio dei Librai, è una delle via più fittamente popolate di Napoli, dove l’andirivieni della gente dà spesso la sensazione di un avvenimento straordinario. Il sole, attraverso il velo della polvere, diffondeva una luce rossigna, non più gaia. Dalle soglie di centinaia di bottegucce, o dalle sedie disposte sui marciapiedi, donne e bambini lo guardavano con una strana aria ebete. Perfino gli asini legati ai carretti della verdura sembravano colpiti dalla particolare torbità della luce, e muovevano le orecchie lunghissime a respingere i tafani, con una pazienza fatta di silenziosa apatia. » p. 63-64
Je leur tournai le dos, et reviens sur mes pas, jusqu’à la Via Pietro Colletta, dans le fameux quartier des tribunaux. Le ciel était d’un azur éclatant, comme sur les cartes postales vernissées, et il y avait, sous cette lumière, un va-et-vient confus de passants, au milieu des immeubles qui se dressaient çà et là, sans ordre apparent, tels des nuages. Au début de la Via Forcella, je m’arrêtai, perplexe. Il régnait là-haut, à l’autre bout de cette rue étroite, une animation extrême, un remous de couleurs, où dominaient le rouge clair et le noir, un bourdonnement de voix, continu, douloureux. Un marché pensai-je, une bagarre. » [...] « Cela faisait des années que je n’étais plus allée là-bas, et j’avais oublié que Forcella, avec San Biagio dei Librai, est l’une des artères les plus populeuses de Naples, où le va-et-vient des passants donne souvent l’impression qu’il se passe quelque chose d’extraordinaire. Le soleil, à travers un voile de poussière, répandait une lumière rougeâtre qui n’avait rien de gai. Sur le seuil d’une infinité d’échoppes, ou assis sur des chaises installées à même le trottoir, des femmes et des enfants regardaient le soleil avec une étrange expression d’hébétude. Les ânes eux-mêmes, attelés aux charrettes de légumes, semblaient surpris par cette lumière particulièrement trouble, et agitaient leurs longues oreilles, pour chasser les taons, avec une patience faite de silence et d’apathie. » Op. cit., p. 71-72

« Faceva contrasto a questa selvaggia durezza dei vicoli la soavità dei volti raffiguranti Madonne e Bambini, Vergini e Martiri, che apparivano in quasi tutti i negozi di San Biagio dei Librai, chini su una culla dorata e infiorata e velata di merletti finissimi, di cui non esisteva nella realtà la minima traccia. Non erano stati un culto, e proprio per questa ragione erano decaduti in vizio e follia; [...] Straordinario era pensare come, in luogo di diminuire o arrestarsi, la popolazione cresceva, ed estendendosi, sempre più esangue, confondeva terribilmente le idee all’Amministrazione pubblica, mentre gonfiava di strano orgoglio e di più strane speranze il cuore degli ecclesiastici. Qui il mare non bagnava Napoli. » Op. cit., p.67
L’âpreté sauvage des ruelles contrastait avec la suavité des Madones à l’Enfant, des Vierges et des Martyrs, exposés dans tous les magasins de SanBiagio dei Librai, penchés sur un berceau doré, fleuri, voilé de dentelles exquises, dont il n’y avait pas la moindre trace dans la réalité. On comprenait d’emblée que les affections, ici, avaient été, jadis, l’objet d’un culte et, de ce fait, justement, se trouvaient ravalées au rang de vice, de folie; [...] Il était extraordinaire de penser que la population, loin de diminuer ou de se stabiliser, continuait de croître, et qu’en se répandant, toujours plus exsangue, en venait à brouiller terriblement les idées de l’administration publique, tandis qu’elle gonflait d’un étrange orgueil, et d’espérances encore plus étranges, le cœur des ecclésiastiques. Ici, la mer ne baignait pas Naples.» Op. cit., p. 75-76
« Una delle cose da vedere a Napoli, dopo le visite regolamentari agli Scavi, alla Zolfatara, e, ove ne rimanga tempo, al Cratere, è il III e IV Granili, nella zona costiera che lega il porto ai primi sobborghi vesuviani.» Op. cit., p. 74
« L’une des choses qu’il faut voir à Naples, après la visite réglementaire aux Fouilles, à la Solfatare, et, s’il vous reste du temps, au Cratère, c’est les Granili III et IV, dans la zone littorale qui relie le port aux premiers faubourgs vésuviens. » Op. cit., p. 83
« La sera del 19 giugno (sera per modo di dire, essendo il cielo chiarissimo e il sole ancora fisso a mezzo il mare, con uno sguardo intento), presi un tram della linea 3, che percorre tutta la Riviera di Chiaia e termina a Mergellina, sedetti in un angolo, vicino a una donna senza naso, che portava in grembo una grossa pianta, e mi misi a pensare con quali parole avrei giustificato la mia visita a Luigi Compagnone, impiegato all’Ufficio Prosa di Radio Napoli, Prisco, Rea, Incoronato e La Capria (che aveva il suo primo romanzo in via di stampa presso un editore del Nord) […] » Op. cit., p. 99
« Au soir du 19 juin (soir pour ainsi dire, car le ciel était d’une clarté soutenue et le soleil encore fixe au milieu de la mer, tel un gros œil écarquillé), je pris un tram de la ligne 3, qui longe toute la Riviera di Chiaia, jusqu’au terminus de Mergellina, et après m’être assise dans un coin, à côté d’une femme sans nez, mais avec une volumineuse plante verte serrée sur le ventre, j’entrepris de songer aux mots propres à justifier ma visite chez Luigi Compagnone, employé à la rédaction de Radio Napoli, que je n’avais pas vu depuis longtemps, et chez lequel, précisément, je me rendais. J’étais en quête de renseignements sur quatre ou cinq jeunes écrivains de Naples : Prisco, Rea, Incoronato et La Capria (dont le premier roman était sous presse, publié par un éditeur du Nord) ; » Op. cit., p. 113
« Da questo porticciuolo [Mergellina], chiamato in origine Mergoglino, sempre pieno di barche colorate, immerso in una luce e un silenzio superiori ai colori, ai gridi, al tonfo dei remi che fendono l’acqua chiarissima, parte la Via Nuova di Posillipo, che segue tutta la collina. E qui si può dire finisca la Napoli plebea (ch’è tutta Napoli) e cominci quella sezione civile e borghese, che per dimora non usa case o casupole, ma solo ville cicondate da grandi e scuri giardini, con spiaggia propria. In realrà, la divisione non è così netta, trovandosi dovunque, per Napoli, palazzi bellissimi, cinti da folti giardini, con saloni e scale di marmo, oltre i quali non è possibile immaginare l’oscurità e il fetore dei vicoli. Dove però, in Napoli, le zone di bellezza e di gioia sono isole, a cominciare da viale Elena, isole, o eccezioni, sono la bruttezza e lo stento. Cominciano da Mergellina, poi, quelle alte pareti di tufo giallo, alte come il più alto dei cieli, dove si annidano le tombe di Leopardi e Virgilio, e che difendono i giardini di Posillipo da quei Campi Flegrei, che continuano dietro l’altro versante, disseminati di vulcani spenti e di zolfatare, intorno ai centri abitati o fatti deserti, di Bagnoli, Pozzuoli e Cuma. » Op. cit., p. 104-105
« De ce petit port, appelé à l’origine Mergolino, toujours empli de barques colorées, immergé dans une lumière et un silence supérieurs aux couleurs, aux cris, au plongeon des rames qui fendent les eaux limpides, part la Via Nuova di Posillipo, laquelle suit toute la colline. Et là, on peut dire que s’achève la Naples plébéienne (en quoi tout Naples se résume), tandis que commence la partie bourgeoise et civilisée, où l’on n’habite point des maisons ou des masures, mais uniquement des villas, entourées de jardins, vastes et sombres, avec plage privée. En fait, la division n’est pas aussi nette, car l’on trouve partout, à travers Naples, de fort beaux palais, ceints de jardin touffus, riches en salons, en escaliers de marbre, au-delà desquels on ne saurait imaginer l’obscurité et la puanteur des ruelles. Là où cependant, à Naples, les zones de beauté et de joie constituent des îles, à commencer par le Viale Elena, la misère et la laideur constituent également des îles ou des exceptions. Ensuite, à partir de Mergellina, viennent les hautes parois de tuf jaune, dressées jusqu’au ciel, où se nichent les tombes de Leopardi et de Virgile ; elles défendent les jardins de Pausilippe des Champs Flégréens, qui se prolongent derrière l’autre versant, parsemés de volcans éteints et de solfatares, autour des centres habités, ou rendus désert, de Bagnoli, de Pouzzoles et de Cumes. » Op. cit., p. 119-120
«L’indomani si levò una giornata poco limpida, eppure piena di riflessi abbaglianti, di una confusa, turbata luce. Da ogni parte salivano gridi di venditori, acuti e tristi. Dovevo abbassare gli occhi per andare avanti, tanto la luce che filtrava da quelle immobili nuvole era intensa. In quel doloroso splendore, le case di via Roma, l’antica Toledo, dove presi il 115 che mi avrebbe portata all’Arenella, a casa di Rea, sembravano lì lì per franare, come una montagna di tufo; i diecimila balconi e finestre scintillavano, e così le vetrine dei negozi, le insegne dei locali pubblici, le edicole dei giornali. Ma era uno scintillio solitario, come di una città abbandonata. Era strano, ma questo che vedevo, per tanti aspetti non mi sembrava un popolo. Vedevo della gente camminare adagio, parlare lentamente, salutarsi dieci volte prima di lasciarsi, e poi ricominciare aparlare ancora. Qualcosa vi appariva spezzato, o mai stato, un motore segreto, che sostituisce al parlare l’agire, al fantasticare il pensare, al sorridere l’interrogarsi; e, in una parola, dà freno al colore, perché appaia la linea. Non vedevo linea, qui, ma un colore così turbinoso, da farsi a un punto bianco assoluto, o nero. I verdi e i rossi, per la rapidità erano divenuti marci; gli azzurri e i gialli apparivano sfatti. Solo il cielo, a momenti, viveva, e la sua luce era tale che bisognava farsi schermo agli occhi. L’autobus mi portò in piazza Medaglie d’Oro,e di lì, per andare in via Arenella, dovetti tornare indietro. A due passi dal quartiere più moderno di Napoli, il Vomero era viva e nera campagna. Orti, poche case basse, giardini cinti da muretti, dove spiccava qua e là un giallo o un rosso di garofani o vesti femminili.”» Op. cit., p. 138
« Le lendemain, la journée s’annonça peu limpide, et néanmoins pleine de reflets aveuglants, d’une lumière trouble, confuse. De tous côtés s’élevaient, aigus et tristes, des cris et marchands ambulants. Je devais baisser les yeux pour continuer d’avancer, tant la lumière qui filtrait de ces nuages immobiles était intense. Dans cette splendeur pénible, les maisons de la Via Roma, l’ancienne Via Toledo, où je pris le 115 pour me rendre à l’Arenella, chez Rea, semblaient près de s’écrouler, comme une montagne de tuf ; dix mille balcons et fenêtres miroitaient, ainsi que les devantures des magasins, les enseignes des lieux publics, les kiosques à journaux. Mais c’était un miroitement solitaire, semblable à celui d’une ville abandonnée. Fait étrange, sous différents aspects, les gens qui m’entouraient ne me paraissaient point constituer un peuple. Je voyais des personnes qui marchaient lentement, qui parlaient lentement, qui se saluaient dix fois avant de se quitter, puis se mettaient à parler de nouveau. Quelque chose semblait s’être brisé en eux, ou n’avoir jamais existé, ce moteur secret, qui substitue l’action à la parole, la pensée à la rêverie, l’interrogation au sourire ; bref, qui tempère la couleur pour que transparaisse la ligne. Je ne voyais point de ligne, ici, mais une couleur tellement vertigineuse qu’elle se réduisait à un point absolument blanc, ou noir. Les verts ou les rouges, du fait de cette vitesse, devenaient pourrissants ; les jaunes et les bleus se décomposaient. Seul, par moments, le ciel vivait, et sa lumière était si forte qu’il fallait se protéger les yeux. L’autobus m’emmena jusqu’à la Piazza Medaglie d’Oro, d’où je dus revenir en arrière, pour atteindre la Via Arenella. Le Vomero, à deux pas du plus moderne quartier de Naples, n’était que campagne, vivante et noire. Des potagers, de rares maisons basses, des jardins entourés de murets, où faisaient tache, çà et là, le jaune et le rouge des œillets, quelque vêtement féminin. » Op. cit., p. 157-158
« A lungo tuonò, da un punto nascosto del cielo, ma non piovve, anzi col cielo ch’era parso turbarsi e voler rompere in acqua, lentamente tornò a schiarirsi, e sul mare grigio inquadrato nel vetro del finestrino, simile a una bisce d’argento dietro il verde spento degli orti, riapparvero le isole.» Op. cit., p. 150
« Il tonna longuement, quelque part, dans le ciel, mais il n’y eut point de pluie, mieux, ce ciel qui avait paru se gâter et se résoudre en eau recommença lentement de s’éclaircir, et sur la mer grise, qu’encadrait la vitre, la mer semblable à un serpent aux écailles d’argent, par-delà le vert éteint des potagers, les îles réapparurent. » Op. cit., p. 170
« Da Portici a Cuma, questa terra era sparsa di vulcani, questa città circondata di vulcani, le isole, esse stesse antichi vulcani ; e questa limpida e dolce bellezza di colline e di cielo, solo in apparenza era idillica e soave. Tutto, qui, sapeva di morte, tutto era profondamente corrotto e morto, e la paura, solo la paura, passeggiava nella folla da Posillipo e Chiaia. » Op. cit., p.. 156
De Portici à Cumes, cette terre était parsemée de volcans, cette ville était entourée de volcans, les îles elles-mêmes étaient d’anciens volcans. La beauté des collines, du ciel, di douce, si limpide, n’avait d’idyllique et de suave que l’apparence. Tout, ici, avait goût de mort, tout était profondément gangrené, mort, et la peur, rien d’autre que la peur, ne se promenait parmi la foule, de Pausilippe à Chiaia. » Op. cit., p. 178
« Mi accostai alla finestra di quella casa ch’era alta come una torre, e guardai tutta Napoli : nella immesa luce, delicata come quella di una conchiglia, dalle verdi colline del Vomero e di Capodimonte fino alla punta scura di Posillipo, era un solo sonno, una meraviglia senza coscienza. [...] Non si sentiva che lo sciacquio tranquillo dell’acqua sugli scogli, non si vedevano che le colline sempre più vive e vittoriose nella luce, e, più giù, le case e i vivoli grigi, i miseri vicoli infetti, dove brillava ancora, sulle immondizie, qualche lume. » Op. cit., p. 172
Je m’approchai de la fenêtre, et de cet immeuble, haut comme une tour, j’embrassai Naples du regard. Dans l’immense lumière, aussi délicate qu’un coquillage, depuis les vertes collines du Vomero et de Capodimonte jusqu’à la pointe sombre de Pausilippe, tout n’était que sommeil, merveille sans conscience. [...] On n’entendait que le clapotis tranquille de l’eau sur les rochers, on ne voyait que les collines toujours plus vives et triomphantes en pleine lumière, et en bas, les maisons et les ruelles grises, les ruelles infectes, misérables, où quelques lampes brillaient encore sur les ordures. » Op. cit., p. 195
« Temo di non aver mai visto davvero Napoli, né la realtà in genere. Temo di non aver conosciuto veramente l’Italia né prima né dopo la guerra. Ciò che mi ha consentito di accostare l’una e l’altra, e parlarne in qualche libro, sono state le emozioni, e anche i suoni e le luci, e lo stesso senso di freddo e nulla, che da queste realtà procedeva. Insomma, io non amavo il reale, esso era per me, sebbene non ne fossi molto consapevole, come non lo sono forse nemmeno ora, era quasi intollerabile. [...] la Nunziatella, i suoi cortili (o uno solo?), i suoi edifici serveri, il silenzio, l’ordine di quella scuola militare e, per contrasto, la vivacità e vitalità irrefrenabile del ragazzo Prunas e dei suoi amici, e la generosità e il calore della sua famiglia e dei loro amici, restavano tutto il mio autentico ricordo di Napoli. Emozioni, luci e suoni, dunque: non misura della grave realtà di Napoli, e del mondo che aspettava fuori. » Op. cit., p. 174 (Le Giacchette Grigie di Monte di Dio)

Table des matières

Table des matières (de la version italienne)
Il “Mare” come spaesamento
IL MARE NON BAGNA NAPOLI
Un paio di occhiali
Interno familiare
Oro a Forcella
La città involontaria
Il silenzio della ragione
- La sera scende sulle colline
- Storia del funzionario Luigi
- Chiaia morta e inquieta
- Tessera d’operaio n. 200774
- Traduzione letterale: “Che cosa significa questa notte?”
- Il ragazzo di Monte di Dio
Le Giacchette Grigie di Monte di Dio

Titre

Il mare non bagna Napoli [Extraits]

Éditeur

Adelphi ed. (Milano)

Gallimard (Paris)

Date

1994

Langue

Couverture temporelle

Droits

Non libre de droits