La Trinité-des-Monts, vue prise de la Villa Médicis.
Description
A partir des années 1820, les peintures de paysages remportent de plus en plus de succès auprès d’une clientèle d’amateurs aimant retrouver la spontanéité de l’étude en plein air. Les études de paysage sont réalisées lors de voyages et, en particulier en Italie. Il est le passage obligé pour bon nombre d’entre eux : les lauréats de prix de Rome et les autres. Les artistes se rencontrent, travaillent ensemble, et certains d’entre eux, comme Camille Corot (premiers voyages en Italie entre 1824 et 1828) et Théodore Caruelle d’Aligny incitent leurs confrères à peindre sur le motif, à étudier la nature, la lumière et les effets atmosphériques . Mais là encore, les paysages bien qu’étudiés sur le motif sont ensuite recomposés en atelier. La nature est idéalisée comme porteuse d’un sens moral.
En 1834, il effectue un second voyage en Italie (Venise, la Toscane, l'Étrurie). Il séjourne en particulier un mois à Volterra, d'où il ramène de nombreuses études qui déboucheront ensuite sur des paysages composés (Vue près de Volterra, 1838). En 1843, il fait un troisième et bref séjour en Italie.
Contenus liés
Italie |
Rome (Italie) |
GRAND TOUR |
Corot, Camille (1796-1875) |
19e siècle |
ROMANTISME |
Titre
La Trinité-des-Monts, vue prise de la Villa Médicis.
Créateur
Éditeur
Musée du Louvre, Paris (FR)
Date
1825 - 1828
Format
Huile sur toile, 45 × 75 cm
Source
Droits
Non libre de droits