Racine(s) ! Les influences italiennes dans le patrimoine niçois
Description
Exposition au Centre du patrimoine – Le Sénat à Nice (FR)
Par sa proximité géographique avec l’Italie, mais aussi par leur histoire commune, par sa population, par son urbanisme découlant des directives royales de Turin, Nice, à la fois porte des Alpes et port de la Méditerranée, propice aux échanges, témoigne d’une culture, d’une architecture, d’une façon de vivre intrinsèquement latines.
Nice, depuis plus d’un siècle et demi, témoigne d’une culture, d’une architecture, d’une façon de vivre intrinsèquement latines.
L’exposition RACINE[S] dévoile les influences italiennes dans le patrimoine niçois à travers la géographie, l’histoire, la langue, la cuisine, les pratiques culturales et paysagères, mais aussi par l’architecture vernaculaire et baroque ou encore par l’urbanisme.
« L’antica Nizza et la Nice new. La Nice italienne, adossée à ses collines avec ses maisons sculptées ou peintes, ses madones au coin des rues et sa population au costume pittoresque. La Nice anglaise, ou le faubourg de marbre (le Newborough), avec ses rues tirées au cordeau, ses maisons blanchies à la chaux, aux fenêtres et aux portes régulièrement percées, et sa population à ombrelles, à voiles et à brodequins verts, qui dit : Yes. »
Alexandre Dumas, Voyage en Italie, Paris, 1843, pp.45 à 56
Les racines italiennes de Nice sont aussi ces hommes qui sont nés, ont vécu, séjourné ou sont enterrés à Nice et dont l’action ou la virtuosité ont laissé une empreinte historique, artistique ou architecturale forte.
Niccolò Paganini, « le violon du diable » … « ce démon surdoué » … « ce petit païen » !
(Gênes, 1782 – Nice, 1840)
« Vendez tout ce que vous possédez, bradez tout, mais allez l'entendre. C'est le plus impressionnant, le plus surprenant, le plus merveilleux, le plus miraculeux, […], le plus inattendu des phénomènes jamais survenus. »
Castil-Blaze, Journal des débats, 13 mars 1831.
Giuseppe Garibaldi « nell’imaginario populare »
(Nice, 1807 – Caprera, 1882)
« Un homme qui, se faisant cosmopolite, adopte l'humanité comme patrie et offre son épée et son sang à tous les peuples qui luttent contre la tyrannie, il est plus qu'un soldat ; c'est un héros »
Alexandre Dumas, Les Mémoires de Garibaldi, 1860
Don Bosco ou « Giovanni Bosco, le Maitre de la jeunesse »
(Castelnuovo d’Asti, 1815 – Turin, 1888)
Table des matières
Parcours de l'exposition
La maison de Savoie
Un visage architectural marqué par une histoire transalpine
Des techniques de décoration ancestrales
Du modèle italien originel à l’engouement tropical du XIXe siècle
Le niçois, c’est de l’italien ?
Socca versus farinata : un plat liguro-niçoi
Les grands hommes
Collection
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Titre
Racine(s) ! Les influences italiennes dans le patrimoine niçois
Créateur
Éditeur
Ville de Nice
Date
Du 14 septembre 2018 au 29 mars 2019
Langue
Source
Accéder au Site (consulté le 8 mars 2023)
Droits
Libre de droits