Cinéma maghrébin, la femme au centre de l’écran
Description
[Présentation]
Elles évoquent les tabous des sociétés marocaine et tunisienne. Dans leurs films respectifs, Adam et Un Divan à Tunis, les réalisatrices Maryam Touzani et Manèle Labidi mettent en scène des personnages féminins modernes, marginalisés par leur indépendance. Elles sont nos invitées aujourd’hui.
Adam (Ad Vitam) de Maryam Touzani, sorti en salles le 5 février, et Un Divan à Tunis (Diaphana Distribution) de Manèle Labidi, sorti le 12 février, sont deux premiers longs-métrages. Ils participent à un renouveau du cinéma maghrébin, porté également par des figures comme Nabil Ayouch au Maroc (dont Maryam Touzani co-scénarise les films) ou Mohammed Ben Attia en Tunisie. Ils abordent les tabous de sociétés encore aux prises avec leurs traditions.
La question qui traverse les deux longs-métrages pourrait être de savoir comment vivre le changement dans le cadre très rigide des traditions, en particulier pour les femmes d'aujourd'hui qui doivent lutter pour leur émancipation et leurs droits. D'un côté, Adam se concentre sur deux personnages de femmes et traite de front la peur du scandale pour les femmes non mariées qui se retrouvent enceintes au Maroc. De l'autre, Un Divan à Tunis, film choral, raconte l'arrivée d'une psychanalyste dans une banlieue populaire de Tunis au lendemain de la Révolution, dans une société "schizophrène" où le besoin de parler est freiné par le tabou qui entoure la psychanalyse.
Collection
Contenus liés
FEMME |
CINÉMA MÉDITERRANÉEN |
20e siècle |
Titre
Cinéma maghrébin, la femme au centre de l’écran
Titre Alternatif
in Émission La grande table
Contributeur
Éditeur
Radio France, France Culture
Date
4/02/2020
Langue
Format
Podcast, 28 mn
Source
Ecouter sur radiofrance.fr/franceculture (consulté le 2 juillet 2023)
Droits
Non libre de droits