Matisse voyageur. En quête de lumière.
Description
[Présentation éditeur]
Le peintre Henri Matisse a puisé dans la lumière éclatante des pays du Sud la source de sa recherche artistique. Il n'a eu de cesse d'effectuer de nombreux voyages, de Belle-Île-en-Mer à Ajaccio, de Tanger à l’Espagne, en passant par les atolls polynésiens et l'arrière-pays niçois, région où il vivra jusqu’à sa mort en 1954.
En mars 1930, à 60 ans, Matisse embarque au Havre, seul et sans billet de retour, pour une longue traversée qui va le mener, via New York et San Francisco, jusqu’à Tahiti. Passé par l’École des beaux-arts à Paris, celui qui sera considéré dans sa jeunesse comme le chef de file du fauvisme a grandi sous le ciel bas du Cateau-Cambrésis, dans le Nord, où il a vu le jour en 1869. Insatiable de lumière et de couleurs, le peintre n'a eu de cesse d'effectuer tout au long de sa vie de nombreux voyages qui l’ont mené, après sa découverte de Belle-Île-en-Mer, toujours plus au sud, d’Ajaccio à Collioure, de Tanger à l’Espagne – Grenade et Cordoue –, des atolls polynésiens à Nice et son arrière-pays, où il vivra jusqu’à sa mort en 1954. Des horizons lointains ensoleillés qui lui ont permis de faire profondément évoluer son travail vers toujours plus de clarté et d’épure ainsi qu’en témoigne l’un de ses ultimes chefs-d’œuvre, les vitraux de la chapelle du Rosaire de Vence.
De la Bretagne à sa découverte du Sud de la France, du Maroc à l’Andalousie, en passant par les États-Unis, Tahiti et bien-sûr la Provence, la quête permanente de la lumière et la possibilité d’exploser sa palette correspond chez Matisse à un voyage iniatique et physique permanent. Loin de l’image du peintre confiné dans ses studios hôtels, le remarque documentaire de Raphaël Millet « Matisse Voyageur » sur arte.tv revient sur lieux, paysages, cieux qui sont autant d’occasions de faire reculer et conquérir des horizons réels, imaginaires, et esthétiques. Le récit de Raphaël Millet suit les pas et le regard de cet infatigable voyageur.
Images d’archives, extraits des écrits du peintre (lus par Olivier Gourmet) éclaire l’œuvre d’un éternel moderne, qui écrivait à la fin de sa vie : « Une ère nouvelle s’ouvre. J’ai compris que tout le labeur acharné de ma vie était pour la grande famille humaine, à laquelle devait être révélée un peu de la fraîche beauté du monde par mon intermédiaire. »
Au cœur de la création
"Une ère nouvelle s’ouvre, écrit Matisse au soir de son existence. J’ai compris que tout le labeur acharné de ma vie était pour la grande famille humaine, à laquelle devait être révélée un peu de la fraîche beauté du monde par mon intermédiaire." Des sombres toiles figuratives des années d’apprentissage aux motifs lumineux et colorés des papiers découpés de son grand âge, quel chemin il aura parcouru ! Rassemblant une magnifique iconographie (tableaux, photos, archives filmées) et des citations choisies dans les livres et la correspondance du peintre, dites par Olivier Gourmet, Raphaël Millet nous entraîne dans un fabuleux voyage au cœur du processus créatif de l’un des plus grands artistes français du XXe siècle.
Contenus liés
Matisse, Henri (1869-1954) |
France |
LUMIÈRE |
Nice (France) |
Corse (France) |
20e siècle |
Titre
Matisse voyageur. En quête de lumière.
Créateur
Contributeur
Éditeur
ARTE France, Clarke Costelle & Cie, Centre Pompidou , Nocturnes Productions, Man’s Films Productions
Date
2019
Langue
Source
www.arte.tv (consulté le 17 septembre 2026, disponible jusqu'au 03/11/2024)
Droits
Non libre de droits