Capri e non più Capri

Description

[Présentation édition italienne]
Riflessioni, ricordi e visioni critiche e disincantate di un grande scrittore sull'isola da lui amata e vissuta."Una piccola spiaggia di sassi bianchi nascosta tra i chiari anfratti cilestri e gli scogli bordati di sottili trasparenze sottomarine. Il mare rotola i sassi, e i sassi col rumore secco del ghiaccio tritato. È il solo rumore scandito dal ritmo lieve dell'onda, vitrea all’abbrivio. Ogni sasso è liscio come un uovo, duro e compatto., levigata perfezione senza residui, che incanta. Trovare parole simili a questi sassi, precise e in sé concluse, fatte per dire solo quello che dicono, inventare un modo di disporle casuale e armonico come la bellezza di questa spiaggia: fu il primo breviario di estetica qui appresso."

[Présentation édition française]
Dans cet essai publié en 1996, l'auteur évoque l'île et la villa de Tibère, un de ces lieux où l'on prend conscience, du fait même de sa beauté, que le monde court à sa perte et que l'on doit mourir un jour... La perception esthétique, elle aussi, est modifiée par la dégradation, et quand on arrive enfin, dans l'une des villes dévastées du Sud, après avoir traversé petites rues et ruelles pleines d'ordures et de désolation, à l'église ou au monument que l'on voulait visiter, comment peut-on en admirer la beauté, avec des yeux encore blessés par des images de misère et d'abandon ?
Le monde que nous aimâmes ? C'était ce monde de couleurs et de transparences dont Pissarro, Manet, Monet, avec leur lumineuse peinture, leur peinture ensoleillée en plein air, et Renoir, Degas, ou Matisse se penchant au balcon de sa chambre, semblent avoir voulu laisser la dernière et merveilleuse image, pour nous faire sentir plus fort la douleur de l'avoir perdue.