Description

Pittore, critico e polemista, Signorini, figlio di un ottimo pittore vedutista fiorentino, fu tra i grandi animatori del gruppo dei Macchiaioli, riunito a Firenze al caffè Michelangelo che, a partire dal 1855, aveva intrapreso una rivoluzione in campo pittorico contro la cultura accademica. Il suo entusiasmo sperimentale lo portano a viaggiare a Venezia e poi in Liguria, nel Levante, dove ritornerà anche negli anni maturi, attratto dall’intensità della luce estiva riflessa e amplificata dal mare. Questo luminoso  paesaggio, esposto alla Biennale di Venezia nel 1897, per molto tempo erroneamente identificato come un Paesaggio allElba, testimonia la frequente presenza del pittore nella riviera ligure, con soggiorni estivi alle Cinque Terre tra il 1892 e il 1899.La composizione del quadro è costruita su una diagonale a partire dal muretto a secco, in primo piano nell’angolo inferiore destro, che delimita un frondoso albero di fico, da cui, attraverso una successione di piani degradanti, si arriva fino all’angolo superiore opposto, aperto sullo scorcio del mare e del cielo. La pennellata, in primo piano più sfatta “a macchia” fino a definirsi nello scalare verso l’orizzonte, ed il colore esaltano la luminosità e la solarità di questo suggestivo contesto ambientale. (Source museidigenova.it, consulté le 12 octobre 2024)

Signorini essaye ici de fixer, sur sa base profondément toscane, les suggestions venues de France, comme on peut le constater en observant, par exemple, la Vegetazione ligure a Riomaggiore, une œuvre que l’artiste a peinte en 1894 pendant son séjour dans les Cinque Terre, et qu’il a exposée à la Biennale de Venise trois ans plus tard. La tentative de rendre sur la toile l’éclat vibrant de la lumière d’un matin ligure se traduit ici par une peinture qui, pour un moment, laisse de côté la synthèse de Macchiaioli et recherche l’effet d’atmosphère en travaillant, au moins au premier plan, de manière analytique, puis laisse la végétation courir vers la mer qui se confond avec le ciel comme s’il s’agissait d’une seule et même entité.
C’est d’ailleurs à ce moment précis que le peintre florentin dessine une sorte de déclaration d’amour passionnée à la mer qui baigne la côte ligure, faite de falaises abruptes qui plongent verticalement dans l’étendue bleue, de villages placides accrochés aux sommets des promontoires, d’arbres et de fleurs, d’arbres et de fleurs, d’arbres et de fleurs, d’arbres et de fleurs, d’arbres et de fleurs, d’arbres et de fleurs. des promontoires, de crêuze et de chemins muletiers escarpés qui sillonnent les collines en pénétrant dans le maquis épais, tantôt bordé de murets de pierres sèches, tantôt de vignobles contraints d’exploiter les quelques bandes de terre utiles à la culture: "Je dois [...] la connaissance de ce pays au grand désir que j’avais [...] d’une mer plus large que le golfe de La Spezia. Non pas que le large soit moins ouvert le long du littoral toscan, de Viareggio à Livourne, ou à travers la Maremme, jusqu’à Civitavecchia ; mais ces villes, situées dans des plaines au milieu de vastes campagnes, devant des bords de mer sans fin, ne produisent pas autant l’effet de son immensité qu’en sortant des gorges étroites des montagnes, où une ville comme celle-ci est plantée perpendiculairement sur des falaises abruptes. Et cette mer ligure, vue de cette escale, avait pour moi de tels attraits que je passais le plus clair de mon temps dans l’admiration et dans le désir de pouvoir la reproduire dans sa masse immense et dans ses détails prodigieux. (Source finestresullarte.info, consulté le 8 octobre 2024)

Titre

Vegetazione ligure a Riomaggiore

Titre Alternatif

Végétation ligure à Riomaggiore

Éditeur

Firenze, Galleria d’Arte Moderna di Palazzo Pitt (IT)

Date

1894-1890

Langue

Format

Huile sur panneau, 58 x 90 cm

Source

finestresullarte.info (consulté le 8 octobre 2024)

Droits

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