Description

Il s’agit d’un extrait tiré du récit autobiographique de Lawrence Durrell, Vénus et la mer, paru en 1953, grand classique de la littérature de voyage qui fut le point de départ de la caractérisation du tropisme de l’islomanie. Ce récit de voyage est le deuxième dans la trilogie durrellienne composée de L'île de Prospero, publié en 1945 et consacré à l’île de Corfou, où Durrell a séjourné de 1935 à 1941, de Vénus et la mer, publié en 1953 et consacré à l’île de Rhodes suite à un séjour effectué de 1945 à 1947 et de Citrons acides, publié en 1957 après le séjour de Durrell à Chypre de 1953 à 1956. Dans les trois volumes de la trilogie, Durrell fuit l’Angleterre, l’Égypte, la Yougoslavie en arrivant respectivement à Corfou, à Rhodes et à Chypre. Durrell se livre à une évocation éblouie de ce pays fier, né autour de 408 avant Jésus-Christ, farouchement indépendant, mais qui connut par la force des choses l'empreinte de ses encombrants voisins, la Turquie et la Grèce. Le livre s'achève au moment où l'île cesse d'être italienne pour redevenir grecque, après la guerre ("ma joie se teinte de regret, car il faudra me séparer une fois de plus d'un pays que j'avais fini par adopter comme une seconde patrie." Lawrence Durrell, op.cit., p. 10).

Titre

Analyse contributeur. Vénus et la mer de Lawrence Durrell, paru en 1953 sous le titre "Reflections on a Marine Venus"

Date

2018

Langue

Format

7 p.

Droits

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