Description

[Résumé]
Le Voyage du condottière est un récit d'André Suarès, qu'il écrivit à la suite de ses voyages en Italie entre 1893 et 1928. Plus qu'un guide, l'auteur y exprime vertement ses impressions de voyage, sur les lieux, les gens, les grands hommes, les artistes italiens. L'ouvrage est paru en 1932.

"Bien qu'il convoque l'ombre tutélaire de Stendhal, le Condottière s'est délesté de toute autorité. Son voyage a ceci d'unique qu'il traite des villes comme des caractères : Rimini est « maussade comme un attentat réussi », Gênes banale « comme la pensée d'un boutiquier d'Amérique ». Chaque ville a non seulement son tableau, sa pièce musicale, son église, son grand homme, elle a aussi son visage propre, ses verrues, ses rides, sa mauvaise haleine, son sourire (Sienne l'ardente est un « baiser dans un sourire mystique »). Chaque recoin visité donne naissance à un poème en prose, où parfois surgit la vision d'un couple uni dans la béatitude. Claire, la patricienne d'Assise, voyant saint François hué, honni, ne veut d'autre fiancé que ce « fou de Petit Pauvre ». Catherine de Sienne console un condamné à mort, lui promet les noces éternelles, le mène à l'échafaud et reçoit sa tête dans ses mains. Linda Lê. Le Voyage du Condottière d'André Suarès est son meilleur livre ; donc l'un des plus grands du siècle. [...] Ceux qui ne veulent pas céder à la force enveloppante de la musique et du rêve, les ricaneurs, ne sauront jamais ce qu'ils manquent." (Source Raphaël Sorin, Le Monde.)

Titre

Voyage du condottière

Titre Alternatif

Vers Venise, Fiorenza, Sienne la bien-aimée

Éditeur

Paris, Le Livre de Poche

Date

01/04/1996 [1932]

Langue

Format

11x17,8 cm, 575 pages

Identifiant

ISBN: 2253932590

Droits

Non libre de droits