Description

Résumé
Cet article s'essaie, à partir du récit de La longue route de sable rédigé par Pier Paolo Pasolini durant l'été 1959, à expliciter une manière pasolinienne de "faire de la géographie", c'est-à-dire à proposer une théorie de l'espace des sociétés. Durant près de trois mois Pasolini chemine le long du littoral italien et livre une description de deux Italies, l'une à l'état naissant, transformée par la croissance économique, l''autre encore mythique dont le "génocide" s'annonce. Ce faisant, il livre une théorie sensible des seuils organisant le passage d'un monde à l''autre.

Abstract
On the basis of Pier Paolo Pasolini's book The Long Road of Sand, this article aims to explain a Pasolinian way of "doing geography". In the summer of 1959, Pasolini was travelling along the Italian coastline, giving a description of two Italies. One emerging as a nascent state, transformed by economic growth. The other, quasi-mythical, whose "genocide" is about to begin. In doing so, he delivers a sensitive reading of the steps leading to the passage from one world to another and, hereby, theorizes the space of societies.

Titre

Le voyage en Italie de Pier Paolo Pasolini. Du reportage à
l'ichnographie : une paragéographie des seuils

Titre Alternatif

in Récits de voyage : Une géographie humaniste.

Créateur

Éditeur

Le Globe. Revue genevoise de géographie, tome 158

Date

2018

Langue

Couverture temporelle

Sujet

Récits de voyages

Format

pp. 41-59
doi : https://doi.org/10.3406/globe.2018.7724

Source

https://www.persee.fr/doc/globe_0398-3412_2018_num_158_1_7724

Droits

Non libre de droits