Description

[Extrait introduction]
Des travaux fondateurs, comme celui de Salvo Mastellone, suivis des thèses pionnières de Pierre Milza et de Daniel Grange notamment, ont fait le clair sur la manière dont ces deux thèmes – à moins qu’il ne s’agisse des deux branches d’un même thème – participaient d’une nette catégorie d’interprétation dans le discours politique de l’Italie libérale. Un nouvel élan de la recherche, après un injuste temps de retrait pour l’étude des cultures politiques, se penche aujourd’hui sur la latinité et la méditerranéité dans leur époque, à travers le prisme fertile des héritages, des échanges et des transferts. Par la visée polymorphe qui les sous-tend et les appartenances disciplinaires variées de leurs auteurs, les études participent autant d’une histoire culturelle des relations internationales que d’une histoire des relations culturelles internationales. Elles explorent, sans jamais s’affranchir des contextes toujours mouvants et variés, les idées de latinité et de méditerranéité, les hommes et les femmes qui leur ont donné chair, eux-mêmes inscrits dans des groupes et des réseaux locaux, nationaux ou transnationaux. Idées qui constituaient le soubassement affirmé d’enjeux politiques décisifs, entre France et Italie, en ce théâtre ouvert qu’est la Méditerranée.

Table des matières

Sommaire

Titre

Dossier : La culture fasciste entre latinité et méditerranéité (1880-1940)

Éditeur

Cahiers de la Méditerranée

Date

2017, n° 95

Couverture temporelle

Format

327 pages

Identifiant

https://doi.org/10.4000/cdlm.8781

Droits

Non libre de droits