Description

[Résumé de l'auteur]
Dans cet article, je mettrai en exergue la relation unissant l’enquêteur avec la cuisine dans la littérature policière. Après un bref rappel sur la place de la gastronomie dans la littérature policière en général, je me focaliserai sur le « nouveau roman policier grec » (notamment sur les romans et nouvelles d’Andréas Apostolidis, Pétros Markaris et Pétros Martinidis) en montrant les points de rapprochement – ou de divergence – entre roman policier hellénique et « polar méditerranéen ».

[Abstract]
In this article, I will intend to show the long-standing relationship in most crime fiction detectives' lives–that is with food and gastronomy. I will focus on recent Greek crime fiction (especially the novels or short stories of Andreas Apostolidis, Pétros Markaris and Pétros Martinidis) and will compare the role of food in Greek detective fiction with its place in the Mediterranean Noir.

Σε αυτό το άρθρο, θα υπογραμμίσω τη σχέση που ενώνει το ντετέκτιβ με την κουζίνα στο αστυνομικό μυθιστόρημα. Μετά από μια σύντομη ανασκόπηση σχετικά με τη θέση της γαστρονομίας στην αστυνομική λογοτεχνία γενικά, θα επικεντρωθώ στο «νέο ελληνικό αστυνομικό μυθιστόρημα» (ειδικότερα στα μυθιστορήματα και τις νουβέλες του Ανδρέα Αποστολίδη, του Πέτρου Μάρκαρη και του Πέτρου Μαρτινίδη) αναδεικνύοντας τα σημεία σύγκλισης – ή απόκλισης – ανάμεσα στο ελληνικό αστυνομικό μυθιστόρημα και το «μεσογειακό αστυνομικό μυθιστόρημα».

[Extrait]
La cuisine et la gastronomie occupent une place importante dans la littérature policière en général et dans le roman policier grec en particulier. Sans faire un mauvais jeu de mots, on peut dire que, dans tout « polar » qui se respecte, l’enquêteur policier ne se contente pas de faire en sorte que le suspect se mette à table1 ; il aime également manger à une bonne table. En d’autres termes, si son travail consiste à faire cracher le morceau au coupable, l’enquêteur aime aussi manger un morceau, non pas tant pour satisfaire un besoin élémentaire que pour s’adonner à un plaisir terrestre qu’il place au-dessus de tous les autres. On se rappelle que le commissaire Maigret de Simenon raffole des petits plats concoctés par sa femme Louise2. Quant à l’astynomos Bekas, le personnage sériel de Maris – dont on sait qu’il est directement inspiré du policier français3 –, il affectionne les mets préparés par son épouse Evanthia.

2On pourrait s’interroger au préalable sur la présence de la cuisine (c’est-à-dire l’art ou la manière d’apprêter les aliments) et de la gastronomie (autrement dit l’amour de la bonne chère) dans le genre policier. Il existe selon nous quatre raisons à cela.

Titre

Quand l’enquêteur se met à table

Titre Alternatif

Cuisine et gastronomie dans le « polar méditerranéen » et le « nouveau roman policier grec »

When the Investigator Seats to Eat: Cooking and Gastronomy in the Mediterranean Thrillers and the “New Greek Detective Novels”

‘Οταν ο ντετεκτίβ κάθεται και τρώει, ο αστυνόμος στην κουζίνα στο ελληνικό αστυνομικό μυθιστόρημα και το «μεσογειακό αστυνομικό μυθιστόρημα»

Créateur

Éditeur

Revue Cahiers Balkaniques

Date

2016, Hors série

Langue

Sujet

gastronomie

Source

OpenEdition

Droits

Non libre de droits