Description

[Extrait]
"La mer et la femme sont liées (non pas assimilées) par l’intermédiaire de la lumière au coucher du soleil, et toutes deux, en vrai palimpseste, deviennent des points d’attraction pour un ancien marin qui se méfie. L’or qui coule sur la poitrine de Lisa confère au passage un caractère féerique et ensorcelant, mais en fin de compte il est seulement une « fable ». Pareillement, Lisa est un objet de désir fabuleux et fugace, une belle chose qui « in mezz’ora […] si spegne ». Ne subsiste que la cendre, et encore : la femme mène Edoardo vers une expérience quasi dantesque, qui gâche à jamais leur lien :

Entrarono in un piccolo atrio: aveva due scale, una saliva e l’altra scendeva nei sotterranei. C’era un tavolino con un registro e un guardaroba.
— Dovete darmi il nome e uno pseudonimo, – la donna disse.
Li accompagnò di sopra, in un gorgo di musica, in una sala orlata di divani, con luce a lampi che feriva gli occhi e svelava gente che si accoppiava. In mezzo alla sala qualcuno si ostinava a danzare.
Sedettero accanto a una coppia che era ancora alle carezze. Lei aveva un volto chiaro e ossuto.
— Che cercate?
— Emozioni, – Lisa disse.
— Siete arrivati un po’tardi.
— Qualcosa faremo.
Si sentivano lamenti simulati, qualche grido. « È un fuoco talmente finto, – lui pensava, – che non produce cenere. Un piccolo inferno addomesticato. » (Il silenzio, p. 30-31)

Titre

La femme et la mer dans Il silenzio de Francesco Biamonti : au-delà de la séduction

Titre Alternatif

in Images littéraires de la société contemporaine (2)

Créateur

Éditeur

© ELLUG, Cahiers d’études italiennes

Date

05/2006

Langue

Format

p. 11-21.

Source

OpenEdition Journals
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Droits

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