Description

Surtout connu pour l’exil napoléonien, l’île italienne a aussi un passé minier qui a laissé des paysages singuliers. A découvrir entre les plages sauvages et le maquis typiquement méditerranéen.

[Extrait]
"Depuis les Étrusques jusqu’au milieu du XXe siècle, l’Elbe était l’île du fer, qu’on extrayait des montagnes à la verticale de la mer Tyrrhénienne. Ayant subi de plein fouet la grande crise de la métallurgie des années 1970 et 1980, elle s’est tournée lentement vers le tourisme. Mais, plus de deux fois plus petite qu’Ibiza, elle n’a pas eu le destin légendaire du paradis hippie des Baléares. Quand les mines ont définitivement fermé, dans les années 1990, il a fallu ajouter aux Allemands et aux Italiens un tourisme plus mélangé, à la recherche de nature et de petites plages familiales. [...] On roule en suivant la pente de l’Antica Ferrovia, étroit chemin jadis parcouru par des wagonnets sur rails, qui conduit aux vestiges rouillés qui théâtralisent le bord de mer. Tapis roulant aux formes serpentines, tours colossales menacées d’effondrement, esplanade bariolée de flaques rouges, laiteuses ou bleues, c’était depuis ce point bas que les minéraux étaient emportés par bateau. Un petit groupe de bouquetins bondissent jusqu’à un promontoire de ferraille d’où ils semblent nous observer… les observant."

Collection

Documents Iles

Titre

Elbe, l’île aux souvenirs

Créateur

Éditeur

LeMonde.fr

Date

30/08/2019

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