Description

[Résumé éditeur]
Gustave Flaubert pose le pied sur l’île le 5 octobre 1840. Il n’a pas encore dix-neuf ans et vient, un peu par hasard mais aussi par goût, pour un séjour de quinze jours qui récompense sa réussite au baccalauréat. Il est accompagné d’un ami de son père et a promis à ce dernier la relation de ce voyage.
Il est jeune, spontané et plein de sève, mais toujours sous l’influence de ses parents, de son éducation et de ses lectures ; il est pourtant déjà prêt à prendre son envol. Celui qui rêve tout haut et écrit sans fard dans les pages de son journal ou dans sa correspondance, sans autre filtre que le « style » imposé par le bien-raconter, est un observateur au regard aiguisé.

Il raconte « sa » Corse, celle qu’il a vue, celle qui s’est découverte à ses yeux, le temps d’un rapide parcours entre Ajaccio et Bastia. Il est fasciné car le voici au pays de San Pietro Ornano et de Matteo Falcone dont il écrivait les histoires dans ses compositions de jeune lycéen. La rudesse du pays, son « naturel » – les paysages, les mœurs, les gens –, c’est ce qui l’émeut ; c’est aussi ce qui fonde le romantisme de l’époque : Gustave est en cela, en dehors de l’immense écrivain qui pointe déjà, un jeune homme bien de son temps.

Collection

Documents Iles

Titre

La Corse de Gustave Flaubert. Impressions de voyage (1835)

Éditeur

Albiana, Editeur en Méditerrnaée

Date

2016

Langue

Format

12,5 x 21 cm, 112 pages

Droits

Non libre de droits