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Citations :

Livourne
« Tôt dans l’après-midi nous sommes partis pour Livourne, roulant à travers des bois touffus assez semblables à ceux de nos parc anglais. De temps à autre les arbres formaient des havres si nombreux que nous ne résistions pas au plaisir de marcher sous leur ombrage. Nous en fûmes bien récompensées car après avoir peiné à travers d’épais taillis, nous sommes arrivés à une sorte de tapis vert bordé de chênes et de châtaigniers. L’ensemble s’étendait sur plusieurs lieues le long de a côte, dérobant la mer à nos yeux tout en laissant entendre son murmure. Rien de plus lisse, de plus vert que ce gazon émaillé de pâquerettes et de crocus pourpres comme en plein mois de mai. Une véritable sensation de printemps s’empara de moi ; la joie m’inonda à la vue des buissons de myrte en fleurs. La douceur de l’air, le bruit de ressac au loin, la lumière du soir, la sérénité du paysage, tout concordait à apaiser le tourment de mon âme ; en un mot j’avais retrouvé les heures exquises de mon enfance. Je m’étendis sur l’herbe entre les bruissons ; j’observai distraitement le bétail broutant non loin de moi ; la ligne bleuâtre des monts se profilait au-dessus du feuillage en limitant l’horizon. Pendant quelques instants j’ai oublié tout souci mais dès que je me suis mis à analyser mon bonheur, il s’est soudain envolé. Je me suis senti seul, privé des êtres qui me sont les plus chers, au sein d’une nature qu’ils eussent ô combien ! admirée mais sans eux bois, coteaux et bocages ne m’étaient plus rien ; bien au contraire ils me rappelaient avec tant d’insistance les absents que ma joie se changea en larmes. Je rejetai au loin les fleurs que j’avais cueillies et répétai sans cesse : « Partons. »

Nous n’avions pas depuis longtemps laissé ces bois derrière nous que le Fanal commença à s’élever au-dessus de l’horizon, ce Fanal dont vous m’avez si souvent parlé. Le ciel et la mer brillaient d’une couleur ambrée ; les vaisseaux au large faisaient voile dans une brume dorée dont nous n’avons aucune idée sous nos climats nordiques. Un tel spectacle, accompagné de ces rafales de vent frais si particulières à la Méditerranée, me jeta dans le ravissement. Immédiatement je me précipitai au port. J’y ai écouté les vagues se briser contre les rochers sur lesquels j’étais allé m’asseoir. » Op. cit. p. 122

LETTRE XXII : [vue du Vésuve avec orage]
« A notre arrivée en vue de Capoue le ciel s’assombrit, l’horizon se couvrit de nuées ; bientôt s’abattit un tel déluge que le pays entier en fut inondé. La pénombre était générale. Le Vésuve disparut peu après que nous eûmes le plaisir de le découvrir. Les éclairs se succédaient avec une terrifiante rapidité, les gens épouvantés couraient se réfugier chez eux. A quatre heures l’obscurité était complète. De temps à autre un éclair illuminait pendant un instant la baie et les monts. Nous avons alors allumé des torches, passé à gué plusieurs torrents au péril de notre vie. La campagne autour de Naples regorgeait de bétail : il meuglait piteusement mais il était en grande partie bien moins terrifié que ses maîtres : ces derniers couraient en tous sens, maudissant et jurant comme les Indiens durant une éclipse de lune. Le Vésuve, il est vrai, a souvent mis à l’épreuve le courage des habitants mais je ne pensais pas qu’une inondation puisse à ce point semer la terreur. Pendant trois heures l’orage ne cessa d’augmenter en violence. Au lieu d’entrer à Naples par une soirée sereine, d’entrevoir son charmant littoral au clair de lune, au lieu de trouver places et terrasses bondées par une foule s’égayant au son des mandolines, nous avancions avec précaution et crainte à travers des rues totalement désertées par la population, barricadée dans ses habitations. On n’entendait que la pluie battante, le fracas des torrents, la chute de mille fragments entraînés par la violence des eaux. Notre auberge comme les autres maisons présentait l’aspect d’une pagaïe indescriptible. Nous avons attendu longtemps avant de pouvoir nous installer commodément dans nos appartements. Toute la nuit les vagues ont rugi en s’écrasant contre la base rocheuse d’une forteresse située sous mes fenêtres sans parler des éclairs qui s’amusaient à danser devant mes yeux en m’empêchant de dormir. Finalement je me sentis aussi perturbé que les éléments.

4 novembre. Au matin la nature avait retrouvé la paix mais toutes les bouches étaient pleines de désastres survenus pendant la nuit. A mon réveil le ciel était sans nuage : telle était la transparence de l’air que je pouvais distinguer nettement les rochers de Caprée et même quelques bâtiments sur l’île bien qu’elle se trouve à une distance de plusieurs milles. En face de mon lit, une grande fenêtre aux battants largement ouverts, me laisse voir la mer s’étendant à l’infini, vue que viennent seuls arrêter les pics de Caprée et celui du cap Sorrente. Pendant une demi- heure je demeurai allongé sur ma couche ; je fixais des yeux la calme surface des eaux ; j’écoutais le murmure confus des voix des pêcheurs passant et repassant sur de frêles esquifs, surgissant et disparaissant en un instant. Je courus au balcon dès que mes yeux furent à peu près ouverts (jusqu’alors j’avais distingué les objets en vérité je ne sais comment, ainsi qu’il nous arrive en rêve), je me suis penché à la balustrade et je vis le Vésuve qui se dressait dans l’éther azuré : à son pied s’étendait un monde de jardins et de casinos. Je reportai mes regards sur la rue en bas de chez moi où se pressaient une foule de voitures, de gens en habits de fête, de soldats en tenue de parade. La côte boisée du Pausilippe attira ensuite mon attention. Ce fut sur ses rochers, ce fut sous ses grands pins que Sannazzaro [poète napolitains (1458-1530)] s’asseyait au clair de lune où l’aube le surprenait en conversation avec les Néréides. C’est là qu’il dort encore aujourd’hui ; j’aurais aimé y aller de suite émietter des branches de corail sur sa tombe.
[…]
Après être passés par un grand nombre de rues obscures, nous nous sommes soudain trouvés devant l’entrée de cet immense édifice. Ses six étages de loges flamboyaient des feux des bougies de cire. De ma vie je n’ai encore vu sur une scène pareil mur de lumière ni décor plus somptueux.

6 novembre. Jusqu’à aujourd’hui il n’a fait que pleuvoir. La mer est couverte de brume et Caprée invisible. Le croiriez-vous, je n’ai pu encore monter au fort de Saint-Elme ni à Capo di Monte pour avoir une vue générale de la ville. Ce matin un rayon de soleil m’a tiré de mon sommeil et amené à la grande terrasse de Chiaja sise immédiatement au-dessus des flots et qui commande à toute la côte de Pausilippe. […] Je suis vite parvenu à la côte baignant dans l’ombre tandis que les pics qui la surplombent étaient brillamment éclairés. Des arbustes et des vignes croissaient à l’envi dans les anfractuosités du rocher. Leurs fleurs d’un jaune vif mêlées à du lierre produisaient le plus charmant effet. A droite des pins couronnaient les pitons les plus élevés ; à gauche lauriers et châtaigniers dissimulaient la tombe de Virgile, située au sommet d’une falaise à la végétation luxuriante qui surmonte la grotte. Plus bas plusieurs ouvertures creusées dans le roc mènent à une caverne de soixante-dix pieds de profondeur. […] Sortant du soleil, je me suis assis sur une pierre isolée sous la voûte d’entrée de la grotte plongée dans les ténèbres. Je jetai un regard à la vaste et imposante perspective terminée à son extrémité par une petite tache de lumière grise autant qu’incertaine. Je me sentais plein de respect pour une œuvre que de vieux chroniqueurs ont imaginée aussi ancienne que la guerre de Troie. Ici habitait cette race mystérieuse évoquée plus haut ; elle y célébrait les rites infernaux et peut-être était-ce cette caverne qui menait à leurs demeures. Les Napolitains lui attribuent une origine plus moderne bien que tout aussi hypothétique. Selon eux elle doit son existence aux enchantements de Virgile. M. Addison observe fort justement que le poëte est mieux connu à Naples comme magicien que pour être l’auteur de l’Enéide. […]
Je ne m’avançai pas plus loin ; je suivis un étroit sentier ; il me conduisit après maints détours au bord de la falaise puis à travers une vigne à creux dans le roc. Là s’élève le tombeau de Virgile recouvert d’une mousse vénérable. Il est plus qu’à demi dissimulé par les buissons et les ronces. Des gouttes de rosée tombaient des niches de la petite chambre funéraire qui jadis contenait son urne ; un tas de feuilles mortes jonchaient le sol. […]
Le soleil était plus fort que je l’eusse souhaité mais la brise marine me caressait de son souffle sur mon perchoir. La baie se déroulait sous mes yeux, émaillée de monastères, de palais, de jardins, parsemée de rocs couronnés par les imposants bâtiments des chartreux et les forts de Saint-Elme. Ajoutez la mer étincelante d’azur avec Caprée surgissant de son sein et le Vésuve qui exhalait une colonne de fumée blanche dans l’éther et vous aurez un tableau devant lequel je m’extasiai avec délice pendant plus d’une heure. J’en avais oublié que j’étais perché au sommet d’un pin avec rien si ce n’est une frêle branche pour me soutenir. Je suis néanmoins descendu de là en vie : les génies de Virgile, je me plais à le croire, avaient étendu sur moi leur protection. » Op. cit. p. 187-196

Lettre XXIII
« Un brillant soleil m’a réveillé ce matin ; l’air était froid et balsamique. Je me sentais bien plus en train que je ne l’avais été depuis longtemps ce qui m’a donné envie d’aller rôder du côté de Baïes, de me couler dans les cavernes et les cavités souterraines. Me voilà donc parti le long de Chiaja. J’ai grimpé par des chemins étranges jusqu’au - dessus de la grotte du Pausilippe et dans les bois dont j’ai parlé dans une de mes lettres précédentes. […] J’allais d’un pin à l’autre, de taillis en taillis aux abords de descentes abruptes. Mon guide, une espèce de sauvage astucieux que m’avait recommandé sir William, m’a amusé en cours de route avec ses histoires sur le pays environnant et les traditions relatives à la grotte au sommet de laquelle nous marchions […] Ma tête était pleine de récits concernant la région. Je brûlais d’explorer le monde au-delà de la grotte, de monter au cap Misène, de suivre le sentier obscur que la Sibylle descendit en compagnie d’Enée. Je marchais stimulé par ces souvenirs ; bientôt falaises et bois s’entrouvrirent permettant des échappées sur la baie de Baïes, sur les îlots de Niscita, le Lazaretto qui se hissaient au-dessus des flots. Procida et Ischia apparurent dans le lointain nimbées de cet éclat pourpre d’une beauté incomparable et particulière à ce climat fortuné. A ce spectacle j’ai crié de joie et béni l’air diaphane. Un sang nouveau courait dans mes veines. J’étais près de descendre des rochers en courant et de m’élancer à travers la plaine jusqu’à Pouzzoles aussi vite que mon sauvage. Nous y avons pris une barque et ramé sur les flots bleus non loin d’un môle massif. Il en existait ici un grand nombre, j’imagine, à l’époque romaine. De longues rangées de minces piliers le surmontaient. Chacune de ses extrémités s’ornait d’un pavillon. Au-dessus de leurs balustrades, des cyprès dressaient vers le ciel leur grâce et leur sveltesse. Ce genre de villa se rencontre très fréquemment dans les peintures d’Herculanum. Nous avons traversé rapidement la baie pour débarquer sur une côte broussailleuse près des vestiges d’un temple consacré, jadis, dit-on, à Hercule.
Nous nous sommes engagés dans la campagne en suivant d’étroits sentiers tapissés de mousse et semés de cailloux brillants : à droite et à gauche, de grandes masses d’un feuillage luxuriant ; châtaigniers, lauriers et chênes-verts ombragent les ruines de colombariums ou de chambres sépulcrales. Sous l’herbe les morts connaissent un éternel repos. Le pays était paisible à peine troublé par le chant d’un coq dans quelques hameaux quasiment dissimulés comme les tombes par d’épais taillis. Ici point d’élégants Anglais en excursion ou d’amateurs d’art. Tout le pays était à moi. J’escaladais ses pentes, je m’engageais dans ses recoins les plus secrets, pénétré de mon importance comme explorateur. Que de sentiers enfouis entre les talus et les arbres où j’ai couru comme un fou ! […] C’est un grand labyrinthe aux voûtes solides, aux piliers trapus, vous ne l’ignorez pas, mais ce que vous ne pouvez concevoir c’est la beauté des rayons de soleil jouant entre les arches sur la multitude de racines et de lierres qui pendent des arcades. […] » Op. cit. p. 197-200

Lettre XXIV
« Nous avons fait l’excursion de Pompéi en passant par Portici et les récents champs de lave du Vésuve (éruption survenue en 1779). J’ai éprouvé un curieux mélange de sentiments en observant les méfaits de la dernière éruption, visibles eu premier coup d’œil : villages et fermes en décombres, vignes dévastées ; tout cela au sein d’une nature la plus riante qui soit. Aussi était-il impossible de résister à la mélancolie qui se dégageait des ruines comme au charme d’un paysage exquis. » p. 219
« On ne peut concevoir climat ni situation plus aimables. La cité s’élève sur une colline en pente douce d’où l’on jouit d’une vue admirable sur la baie de Naples, les îles de Caprée et d’Ischia, la riche côte de Sorrente, la tour de Castela Mare et de l’autre côté sur le Vésuve, et la ravissante contrée aux environs. » Op. cit. p. 220

Table des matières

LETTRE VIII. (Suite). La route de Venise par Trévise et Mestre – son canal – île – vue de Venise – coucher de soleil – la chapelle sur Saint-Secondo – le palais Pesaro – l’hôtel – scène nocturne – marché des légumes – Sainte Maria della Salute – Saint Giorgio Maggiore – coup d’œil sur Venise du quai – l’église et le couvent – les Noces de Cana par Paul Véronèse – les moines – conduite de la République envers eux – réflexions à ce sujet et prédiction accomplie depuis lors – le Redemptore – jardin de la Chartreuse – enquête sur les pères – rêverie – église Saint- Marc et la place – la Loggeta et le Campanile – le palais ducal – sa visite nocturne – visiteurs se rendant sur la grande place – traits relatifs aux mœurs vénitiennes – Venise séjour des Orientaux, etc. – un casino – autres traits
– changement des mœurs vénitiennes – dissipation générale et paresse – excursion dans une gondole à la
Chartreuse, etc. – retour au palais ducal – avocats et plaidoiries – ornements barbares sur les murs – le Conseil des Dix – Prisons – réflexions à leur sujet – le Pont des Soupirs – Fundamenti nuovi – les Mendicanti, sous la direction de Bertoni – la chapelle – musique – la méthode de l’auteur pour passer son temps – caractère des Grecs d’aujourd’hui – Métastase et Clélia traduits dans leur langue – M. de V. – un lapon – l’église S. Giovanni, etc. – singulier bas-relief à l’intérieur – l’ancien état du pays
LETTRE IX. Excursion à Burano, Torcello et Mazorbo – Costanziaco et Amiano – le trajet pour s’y rendre – leur état actuel – la cathédrale – un couvent – les sœurs de l’abbesse – les Mendicanti – effets de l’opéra – les Marchetti
– les exécutants, toutes des femmes – Départ pour Lucques pour entendre Pacchierotti
LETTRE X. La Brenta – singulier paysage sur ses rives – la Mira – Fiesso – la Galuzzi – les C., effet de leur musique et de leur conversation
LETTRE XI. Arrivée à Padoue – Saint-Antoine, son autel et ses adorateurs – l’hôtel de la ville
LETTRE XII. Visite d’Arqua, dernière résidence de Pétrarque
LETTRE XXIII. Saint-Justine – superstition d’une troupe de dévôts – Turini – son goût et ses compositions musicales – une visite à Fiesso – Excursion aux Monts Euganéens – vues pittoresques – anciens thermes – ruines sur une colline – hypothèse les concernant – Festival et grand’messe à l’église Saint-Antoine – Départ pour Vicence – Visite de son Théâtre Olympique – hommage à Palladio pour sa réalisation – Paysage sur la route de Vérone – l’auberge, poisson et fruits – visite de l’amphithéâtre – caractère d’un archéologue – ancien château – palais dus à M.S Michele – la route entre Vérone et Mantoue – le Mincio – déception à la vue du pays – palais des Gonzague – appartements par Jules Romain – les plafonds grotesques ne sont pas inférieurs aux loggias du Vatican

LETTRE XIV. Comment l’auteur passe le temps – Remontrances des Lucquois au sujet des Pacchierotti…
LETTRE XV. La route de Pise- la cathédrale -le Campo Santo – départ pour Livourne. Beauté du pays – son effet
– une vue délicieuse
LETTRE XVI. Le môle – le quai – un incident – retour à Lucques par Pise
LETTRE XVII. Départ de Lucques – arrivée à Florence – clair de lune sur l’Arno…
LETTRE XVII. Florence
LETTRE XIX. Excursion à Vallombreuse
LETTRE XX. Départ de Florence – arrivée à Sienne …
LETTRE XXI. De Radicofani a Acquapendente – Saint-Lorenzo – le Lac de Bolsena – paysage pittoresque –
Montefiascone – un peuple de troglodytes – Viterbe – émotion à l’approche de Rome

Lettre XXII. Le Lac de Vico- vue matinale et lointaine de Rome et de ses environs – réflexions causées par la scène – route variée – cabanes de bergers – j’en visite une – tendances du gouvernement papal – la campagne au voisinage de Rome, vue soudaine de la cité – adresse aux Génies du lieu en y entrant – visite aux différentes parties de la ville – le pape revenant des vêpres – visite tardive de Saint-Pierre – un souhait – palais de l’empereur Ki deux fois plus grand que Saint-Pierre – les raisons de sa construction – le Panthéon – accès de tristesse – le Colisée et son Arène – indignation à la vue de dévots paresseux – une scène remarquable – les rêveries qu’elle cause – l’arc de Constantin – Campo Vaccino – le Mont Palatin – un incident – ses conséquences -préparations dans un monastère de capucins – Saint-Jean-de-Latran – Départ de Rome – paysage aux environs – Albano – vapeurs pestilentielles dangereuses même à Velletri – une belle matinée – une rêverie – Terracine – sa situation – un palais en ruine – pays singulier et pittoresque – le promontoire de Circé – les suggestions qu’il inspire – la route de Mola
– un roc remarquable creusé d’arsenaux et de magasins – chute du jour – une orangeraie – la voie Appienne – vues magnifiques – le Liris – une violente tempête – vue du pic de Caprée et du cap de Sorrente – le Vésuve et les rives du Pausilippe – la tombe de Sannazzaro – visite du palais en l’honneur de la Saint-Charles – foule à la cour – son cérémonial – le ROI – sa sagesse – les courtisans – lady H. et la musique – illumination au théâtre – Marchesi – musique exécrable – Picq – Signora Rossi – excellente musique accompagnant le fandango – le Fandango originaire peut-être d’Amérique – visite à la tombe de Virgile – caverne sous terre, jadis la scène des mystères cimmériens – son origine attribuée par les Napolitains aux enchantements de Virgile – la question du roi Robert à Pétrarque à ce propos – la tombe et le paysage romantique alentour – risques encourus si l’on en désire goûter la perspective
LETTRE XXIII. Une excursion à Baïes le long de Chiaja et au-dessus de la grotte du Pausilippe – embarquement
à Pouzzoles – traversée de la baie et débarquement près des ruines d’un temple- paysage encaissé – la piscina mirabilis de Néron – la Mare Morto et les Champs élyséens – contrée sauvage et habitants de même – belle vallée
– paysage romantique – une cabane près d’un gouffre sur le promontoire – l’habitante – son caractère – mode de vie – narration d’une singulière histoire qui s’est déroulée en ce lieu – Retour à Pouzzoles et à Naples
LETTRE XXIV. Excursion à Pompéi par Portici et à travers les champs de lave du Vésuve – vue du pays
environnant – Pompéi – son climat et sa situation – la cité – casernes des soldats – temple et autel – l’appartement
des bains, etc – Retour à Naples
LETTRE XXV. Les loggias de Raphaël et le Capitole – statue d’Endymion – goût des Grecs – les salles remplies principalement par les restes de la collection d’Hadrien – l’Angleterre préférée à l’Italie – anticipation des plaisirs de la retraite
LETTRE XXVI. Voyage à travers le Tyrol au sein de l’hiver – Tableau du pays et de ses habitants – désirs et projets
LETTRE XXVII. Conclusions à tirer du voyage

Titre

Voyage d'un rêveur éveillé : de Venise à Naples [Extraits]

Éditeur

J. Corti (Paris)

Date

1988

Langue

Couverture temporelle

Droits

Non libre de droits