Description

Conférence RIM (CMMC), BMVR de Nice (FR)

Résumé
L’île représente, depuis Homère, un espace idéal où échoir, plus ou moins volontairement, et où il est possible d’entamer une nouvelle et peut-être heureuse existence. C’est toutefois W. Defoe, en 1715, avec son Robinson Crusoé, qui inaugure la fortune du thème du héros naufragé, devant imaginer sa propre survie sur une île inconnue et hostile.
Le thème de la robinsonnade – le nom dérivé de Robinson Crusoé indique les histoires aventureuses d’hommes et de femmes protagonistes d’un naufrage sur une île – a depuis traversé les siècles et les arts ; avec quelques variantes, il nous est parvenu et a gardé intact tout son charme : en 2000, le film Seul au monde, où Tom Hanks joue le rôle du naufragé sur une île déserte, a obtenu un succès certain.
Qu’en est-il de la robinsonnade, au début du XX siècle, lorsque l’île du naufrage – poétique et artistique – s’appelle Capri ? De quelle manière représente-t-on Capri en littérature et en art, dans les années dix et vingt ? Comment et pourquoi certains représentants des avant-gardes (futurisme italien et russe, dadaïsme) échouent-ils à Capri, pendant la Première Guerre mondiale ? Pourquoi Marinetti, le fondateur du futurisme italien, écrit-il à quatre mains un étrange et curieux roman intitulé L’isola dei baci (L’île aux baisers), paru en Italie en 1918 ?

Collection

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LITTÉRATURE

Titre

Capri, c’est fini ? Rêves d’îles et robinsonnades d’avant-garde (1905-1926)

Éditeur

CMMC RIM

Date

31/03/2015

Langue

Droits

Non libre de droits