Entre terre et mer : voyages néoplatoniciens

Description

Conférence RIM (CMMC), BMVR de Nice (FR)

Résumé
Le jeune Sandro Botticelli (1445-1510), sensible aux théories néoplatoniciennes qui bouillonnent dans l’entourage artistique de Laurent de Médicis, choisit la mer pour figurer en 1485 la nécessaire sublimation de l’être, dont l’idéale perfection de la déesse païenne incarne dans La Naissance de Vénus le medium parfait. La Renaissance italienne propose ainsi la vision néoplatonicienne d’un nouvel Homme, responsable de tendre par la force de son intellect vers la part idéalement belle de son être, ou de régresser à l’inverse vers l’inertie de la matière et de s’enliser dans sa gravité terrestre. Un nouvel Adam, condamné à vivre suspendu entre mer idéale et terre peccamineuse, dans une problématique apesanteur.