Description

[Résumé éditeur]
« C’est fini. L’Algérie, c’est fini. » : telle est la certitude qui s’empare du narrateur tandis qu’il contemple le coucher du soleil sur la baie d’Alger.
Nous sommes en 1955, il a 15 ans, la décolonisation n’est encore qu’une rumeur lointaine et un peu abstraite : l’Indochine, la Tunisie…Issu d’une vieille famille coloniale, il vit avec sa grand-mère, Zoé, qui l’a élevé seule après le départ de ses parents pour le continent, à la Libération. Élève au lycée français d’Alger, il fréquente la jeunesse dorée, mais aussi les notables, au premier rang desquels André Steiger, le chef des colons à Alger, ami de longue date de Zoé.
Rien ne semble devoir troubler cette adolescence heureuse et protégée, mais petit à petit, l’ombre des « événements » d’Algérie met du sable dans les rouages de sa vie quotidienne.
André Steiger est assassiné par les fellaghas ; au lycée, un professeur de lettres démissionne, un autre, ami de Sartre et de Beauvoir, se tue en voiture dans des circonstances mal élucidées ; sur les plages de Surcouf, les belles se défilent les unes après les autres, les flirts du narrateur tournent court. Malaise.
En réalité, c’est à la disparition progressive d’un monde, le sien, dont le narrateur est le témoin tour à tour insouciant et inquiet.
Et quand il fête l’anniversaire de Zoé sur les balcons de la demeure algéroise, on se bat déjà dans la casbah. Partir ou rester ? Le jeune garçon quitte l’Algérie pour faire hypokhâgne à Paris. Malgré l’indépendance, en 1962, l’exil ou la disparition des amis, Zoé, elle, a choisi de rester.

Titre

La baie d'Alger

Éditeur

Paris, Seuil (

Date

23/08/2007

Langue

Couverture temporelle

Format

252 pages

Droits

Non libre de droits

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