Description

[Extrait]
«Là où l’olivier renonce, finit la Méditerranée», cette citation de Georges Duhamel illustre parfaitement la place remarquable qu’occupe cet arbre au sein des cultures et des territoires méditerranéensau point d’être considéré comme le meilleur marqueurde la zone climatique méditerranéenne. L’étroite symbiose tissée entre l’olivier et ses territoires montre bien la forte part symbolique et la représentation imaginaire qu’entretient l’arbre de Minerve avecles régionset les sociétés du Bassin méditerranéen. En évoquant l’olivier, on se situe clairement dans le champ idéel autant que dans une réalité objective.Devant un tel constat, on comprend aisément que l’oléiculture présente un très fort ancrage territorial avec des impacts multiples et réciproquesqui place fréquemment l’olivier au cœur des questions et enjeux des territoires dans lesquels il s’inscrit. Aussi est-il important d’analyser le rôle que joue la culture de l’olivier dans les dynamiques qui animent ces régions en mettant en valeur l’exemplarité ou la singularité de leurs relations mutuelles. L’approche visant à appréhender les liens entre olivier et territoire permet de repositionner les mutations territoriales dans des questionnements contemporains entre le local et le global, le traditionnel et le moderne ou le rural et l’urbain. Ainsi, l’olivier, symbole archétypique des traditions agraires, se présente désormais au cœur des défis qui bouleversent les territoires méditerranéens

Titre

L’olivier et les territoires méditerranéens

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