Description

Tempête

Toi si douce, si bleue au bout de tout chemin,
Mer, tu n’es plus ce soir qu’une ombre qui déferle
Dans l’orage couleur de perle.

J’entends au loin crier, la bouche à leurs deux mains,
Les millions surgis de sirènes mêlées
De tes vagues échevelées.

Veux-tu de moi ? j’irai jusqu’à toi, cette nuit.
Tes passions avec leurs dégâts et leur bruit
Ne grondent pas plus que les miennes.


J’irai ! Ce souffle rauque est celui qu’il me faut,
Et vous vous souviendrez des râles de Sapho,
Fureurs méditerranéennes !

Titre

Tempête

Éditeur

Eugène Fasquelle

Date

1908

Langue

Format

p. 21-22

Source

Droits

Libre de droits