Description

Article scientifique. Dans ce texte, Nadira Laggoune-Aklouche, une des commissaires du Maghreb les plus estimées, auteur de nombreuses expositions de plasticiennes, se penche sur les problématiques et la pertinence des expositions monogenres en prenant pour exemple concret le cas de la scène algérienne.
Toute exposition de femmes artistes, où qu’elle se tienne, expose son concepteur/auteur à la même question, voire la polémique entre deux points de vue : celui qui considère que cette démarche est indispensable pour mettre en lumière, donner de la visibilité aux créatrices trop souvent reléguées au second rang, et l’autre qui met en garde contre la ghettoïsation qui enfermerait encore plus les femmes dans une place à part. Mais le risque de la ghettoïsation ne mérite-il pas d’être pris pour favoriser une visibilité qui, au regard de la position de secondarité toujours dévolue aux femmes artistes aujourd’hui, reste nécessaire ?
Profession créatrice : il a été prouvé que la juxtaposition de ces deux termes n’a pas toujours été évidente, le principe créateur ayant toujours été perçu comme étant d’essence masculine.
Dans l’imaginaire collectif les plus grands artistes (peintres, musiciens, cinéastes, etc.) sont des hommes. Quand on va visiter un musée, on cherche à voir en premier lieu, les œuvres des artistes les plus connus et ce sont, en général, des hommes ! Si l’on demande autour de soi, de citer le nom de dix femmes artistes, on s’aperçoit que peu de personnes arrivent à en nommer dix …

Table des matières

Des singularités affirmées
Une sous-représentation persistante

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Algérie
FEMME
20e siècle

Titre

Femmes, artistes, en Algérie

Titre Alternatif

in L'Art au Féminin : approches contemporaines

Éditeur

Revue " Africultures"

Date

2011, N°3

Langue

Format

N° 85 pages 20-27/ 180 pages

Droits

Non libre de droits