Description

Carte postale.
Automne 1918 – 1921. Après avoir passé l’été à Issy-les-Moulineaux, Matisse revient à Nice, à l’Hôtel de la Méditerranée, aujourd’hui disparu. Il y séjourne régulièrement en hiver jusqu’en 1921. Les intérieurs des chambres qu’il occupe successivement deviennent les sujets de ses peintures. Il y installe ses modèles, les entoure de tissus, fleurs et objets et utilise les effets de la lumière tamisée des persiennes.
"Un vieil et bon hôtel, bien sûr ! Et quels jolis plafonds à l’italienne ! Quels carrelages ! On a eu tort de démolir l’immeuble. J’y suis resté quatre ans pour le plaisir de peindre des nus et des figures dans un vieux salon rococo. Vous souvenez-vous de la lumière qu’on avait à travers les persiennes ? Elle venait d’en dessous comme d’une rampe de théâtre. Tout était faux, absurde, épatant, délicieux."

Henri Matisse dans Art News Annual, 1952, repr. dans Henri Matisse, Écrits et propos sur l’art, Paris, Hermann, 1971, p. 123

 

Titre

Hôtel de la Méditerranée (25, Promenade des Anglais)

Droits

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