Description

[Résumé éditeur]
Au printemps de 1940, l'ombre grandissante de la défaite a provoqué le reflux du Nord vers le Sud d'une France saisie de panique devant l'approche de l'ennemi. Colette a vécu l'exode comme tant d'autres : la fuite sur les routes, la halte chez sa fille, à Curemonte où la vie s'organise tant bien que mal. Le Journal commence là, dans le logis de fortune au coeur des ruines, auprès de a la patronne », la Providence qui renouvelle chaque jour le miracle de remplir les assiettes - mais c'est vers une autre guerre, celle de 1870, vers d'autres logis ou gens que l'esprit s'évade.
Aux pages datées de juin 1940, qui reflètent l'inquiétude de l'époque sans cesser d'être sensibles à la magie des êtres et de la nature, se mêlent des pages écrites antérieurement comme le séjour à Fès et le procès d'Oum-El-Hassen ou des réflexions qui entraînent un retour à l'enfance inoubliable avec sa mère (Sido et moi), ses frères (Papillons) et l'école, par le biais de la vocation d'écrivain (La Chaufferette). Les animaux, nos compagnons, ne sont pas oubliés - ni enfin la Provence, ce pays de soleil, d'exagération et de beau langage dont Colette sait parler mieux que personne, avec autant d'amitié que de talent, dans ce Journal à rebours publié en 1941.

Titre

Le journal à rebours

Éditeur

Paris, Fayard

Date

(1941) 21/01/2004

Format

185 pages,

Droits

Non libre de droits