Description

Quoique cette œuvre soit une écriture, elle se distingue des œuvres de Writing (ou Graffiti Writing) parce qu’elle n’a pas été exécutée à main levée et qu’elle ne porte aucun signe d’identification (même cryptée) de l’artiste, tandis que le tag – c’est-à-dire le blaze (le nom d’artiste du writer) formant l’œuvre ou y figurant, dont la lisibilité est ardue – est le signe diacritique d’une œuvre de Writing. Elle relève du genre du street art, composé d’œuvres de formes variées, réalisées au moyen de techniques tout aussi variées et sur des supports très divers dans l’espace public ou semi-public (généralement urbain), accessibles à tous et lisibles par tous (malgré leur caractère polysémique). Les œuvres-écritures sont nombreuses dans le street art, héritier en cela d’une branche de l’art conceptuel ou néo-conceptuel initié par l’Américaine Jenny Holzer, comme chez l’Écossais Robert Montgomery. Citons également le sous-genre du Calligraffiti, issu de la calligraphie du Moyen-Âge et du Writing, dont relèvent les œuvres du Hollandais Niels SHOE Meulman et du Franco-tunisien eL Seed, par exemple.

Collection

Documents Villes

Titre

Analyse contributeur. "La città è la mia tela. Il cielo la mia cornice"

Titre Alternatif

La ville est ma toile. Le ciel est mon cadre

Date

2018

Langue

Sujet

Street art à Bari (Italie)

Format

5 p.

Droits

Non libre de droits