D'un propriétaire à l'autre

L’histoire des Studios est marquée par les difficultés financières auxquelles ils ont fait face dès 1922. Ils vivent en effet au rythme des locations aux maisons de production françaises, anglaises et américaines afin de maintenir à flots la transformation amorcée par  Alice Guy des plateaux de tournages, qui passent à l’éclairage électrique et s’insonorisent. A partir des années 1940 seule la location permet de maintenir leur activité.

En 1940 les Studios de la Victorine sont aussi victimes de la chute de la production cinématographique française. Pour raisons financières la Banque Nationale de Crédit rachète les terrains et les bâtiments de la Victorine avant d’être réquisitionnés par le Gouvernement de Vichy qui modifie l’organisation du cinéma français et met en place le Comité d’Organisation de l’Industrie Cinématographique : un contrôle plus strict sur les productions est réalisé. Deux ans plus tard, les Studios sont pris par les troupes de l’Occupation italienne et sont au sortir de la Seconde Guerre Mondiale placés sous séquestre de la Libération.